Libertine.
"Regarde les traces de pas au plafond." Gravé sur les tables, écris sur les murs, encré au fond de moi. Comme un souvenir honteux qui ne veut se détacher de moi. Du copie colle pour me faire mal, pour me faire bouillir à petit feu jusqu'à. J'agonise. Je sais malgré tout, malgré eux, que le fond est encore loin, que j'ai beaucoup remonté. Et mon enfance repose toujours sur ces sacrifices faits pour plaire à ma mère, vouloir la rendre heureuse à en crever, elle en mourrait. Je n'ai jamais su faire. Pardon. C'est les yeux mouillés que j'insulte et que j'hurle dans le noir, les mains tachées de sang. Mon honneur est si bas que ma tête est déjà coupée. J'ai la mouille qui dégouline quand je vois en moi un simple reflet de la mort. Morbide. Est-ce qu'on pourra tourner la page avant que le livre ne brûle ?