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La Reine Poppy V et Sept font Douze et Deux font Quatorze règne sur le Royaume des Monstres.

29 novembre 2008

Adios amigos.

Alors tu m'arrêtes avant qu'il ne soit trop tard. Tu m'enlèves vers d'autre ailleurs. Pour la nouvelle adresse demandez par email.
brokenflowers@hotmail.fr

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28 novembre 2008

Petit être.

Les traces de sang ne partent jamais. Et les épines enfoncées dans ma chair, profondement. Mes ongles, retournés et mon sourire tombant, blafard. C'est sur une tombe que j'en viens à mourir. Une montée vers l'abyme, les larmes qui coulent le long de mes jambes. C'est mon sexe désespérement vide qui pleure. J'ai battu la mélancolie sans oser défier l'angoisse de ma mère. C'est à celle qui criera le plus fort quand la violence des coups nous fera tomber.  Et le six qui me montre du doigt, me dit tout bas ma fragilité, cette instabilité émotionnelle. Comme le monstre, il a brisé les carreaux, maintenant le froid peut entrer dans n'importe lequel d'entre nous quatre. Nos laideurs d'âmes, nos coeurs glacés. Et je réponds mal au garçon aux cheveux long, je lui envoie des blancs, des silences parce que je lui en veux de m'avoir mise à part, laisser tomber pour d'autres. La fille au regard sérieux ne me manque pas, étrangement. Leurs absences ne font pas de vide, je finis par m'y habituer, il n'y a même pas de trous. Alors, dis-moi, à quoi bon ?

27 novembre 2008

Parenthèse.

Je sais qu'elles continuent à me lire, qu'ils aussi, alors que je les ai laissés tomber, que j'ai refermé la porte de mon coeur. A ses bouffons de bouche-trous émotionnels, ces vides larmes, ces épaules fades et humides. Ils ne m'aimaient même pas, nous ne faisions que passer le temps à ruminer nos maux sans se les avouer réellement. Ces putains de gens virtuels qui ne riment à rien quand la vie réelle court dans le temps et sourit. Il n'y a aucune présence, aucun partage. Au final on reste seul dans son trou et si on s'en sort ce n'est que grâce à nous-même. Alors, allez-vous faire foutre et ne me parlez, plus jamais. Sans vous je survis mieux. Vous n'êtes qu'un tissus de mensonge sans vie, pitoyables.

26 novembre 2008

Quatorze.

Moi non plus je ne sais pas. Cette famille qui se brise pour mieux se souder, ses mains qui giflent en essayant de caresser. Ses baisers qui mordent jusqu'au sang et la mort qui plane beaucoup trop près. Mes larmes et mes cris contre le désespoir de ma mère. J'ai la folie au creux de mon bassin qui palpite fort. Et l'ombre de mon père au dessus de tout, il renie les femmes et les insulte parce qu'il ne sait pas les aimer, le coeur immense qu'elles ont en trop, c'est sa faiblesse muette qui hurle dans sa tête. Mais il y a cette pression sur nos épaules, et moi qui ne peut plus la supporter, et mon frère qui porte tout. J'ai tout cassé dans l'espoir qu'on pourrait reconstruire quelque chose de beau. Il n'y a que du laid sur les murs, sur le plafond qui s'écroule et la souffrance qui vomit partout dans les toilettes où je me cache. J'ai peur, j'appelle encore maman le soir mais personne ne peut entendre mes murmures alors je pleure encore. Je délire complètement et enchaine les prières pour un Dieu qui m'a lachée, qui n'existe que dans les rêves de mon parternel, je demande l'absolution en la sachant impossible. Alors pardon, mais ça ne sert à rien, plus rien. Et regretter.

23 novembre 2008

Haïr de ne savoir aimer.

Je voyais l'espoir dans ses yeux, je pensais que tout était maintenant terminé, pour toujours. Mais il est si facile de retomber, d'effacer des mois et des mois de combat. De perdre contre soi-même. Et je me dégoûte car c'est moi la salope qui mériterait d'aller se faire enculer et qui devrait crever. Je ne supporte pas d'être malheureuse a-t-il dit. Il a vu les marques rouges sur mon poignet et la corde autour de mon cou, délicat collier de perles meurtrières. Le sang qui coule le long de mes jambes pendant que je pleure en délirant sur un éclair électrique qui me serait fatal. Le plus horrible c'est ce chantage à la mort qui ne s'arrête pas. Ces gamineries de s'enfermer dans les toilettes et de couper toute lumière. Pour mieux me punir, pour me faire mal, déverser cette colère qui bout en moi, qui m'étouffe. Echapper à cette tuerie qui a lieu dans mon coeur. Je suis écorchée vivante, brûlée comme une sorcière. Mais réellement je n'ose même pas appuyer sur la détente. Je leur fais mal et je n'arrive pas à m'arrêter. J'ai détruit ma famille, je m'éloigne de tout. Et les larmes, comme de l'acide sur ma peau.

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22 novembre 2008

Libertine.

"Regarde les traces de pas au plafond." Gravé sur les tables, écris sur les murs, encré au fond de moi. Comme un souvenir honteux qui ne veut se détacher de moi. Du copie colle pour me faire mal, pour me faire bouillir à petit feu jusqu'à. J'agonise. Je sais malgré tout, malgré eux, que le fond est encore loin, que j'ai beaucoup remonté. Et mon enfance repose toujours sur ces sacrifices faits pour plaire à ma mère, vouloir la rendre heureuse à en crever, elle en mourrait. Je n'ai jamais su faire. Pardon. C'est les yeux mouillés que j'insulte et que j'hurle dans le noir, les mains tachées de sang. Mon honneur est si bas que ma tête est déjà coupée. J'ai la mouille qui dégouline quand je vois en moi un simple reflet de la mort. Morbide. Est-ce qu'on pourra tourner la page avant que le livre ne brûle ?

20 novembre 2008

Erectus.

La guerre des bouts de papier et des figures à grimaces. Je gagne et il a la trique, c'est maladif chez nous. Tandis que le dandy se noie dans l'alcool et que le garçon dont l'odeur est encore collée à ma peau continue à m'éviter, inlassablement. Je n'arrive pas à vivre même si le bien être me tend la main, que je me sens bien au milieu de leurs rires, que je me sens à l'aise. Simplement il y a la jeune fille virtuelle, comme les autres, qui me scrutent derrière son écran et je me sens nue devant ses mots. Revoir quatre années de ma vie et lutter toujours pour mon image de la meilleure, de la première. Savoir que je vais faire une bêtise juste pour mon honneur personnel, pour qu'il me traite de salope et qu'il me tourne le dos. C'est la perfection que je copie, son reflet inverse dans le miroir. J'écarte les jambes et je me sens libre quand le plaisir est là, terriblement présent. Ses yeux bleus me transpercent. J'ose et je meurs. The end ?

19 novembre 2008

Sous ta peau.

Savoir que sur les vingt sept il n'y en a qu'un qui ne m'oublie pas et se dire qu'au final j'ai fait le bon choix en leur disant merde à haute voix. Je sais que peu à peu je guéris mes blessures en pansant tendrement celles de ma mère. Ses larmes me font l'effet d'un baume sur le coeur et je crois que j'ai été heureuse dans ses bras étant enfant même si. Parce que l'ombre de mon père plane au dessus de moi, qu'il me terrifie par sa peur grandissante. Et qu'au fond notre famille n'est unie que par l'angoisse d'une renaissance destructrice, je vomis sur notre passé des rires bleus et verts dans l'espoir de colorer un peu ce noir, ce vide. Je sais que j'ai changé et que je recommence à zéro avec, en arrière plan, les hurlements lointain d'une tristesse étouffée. Je suis la seule qui peut les sauver mais dire pardon au moment où je vais juste ouvrir les yeux m'est impossible. Egoïstement à choisir entre ceux qui m'ont donnée leur vie et moi même, je me choisis sans même hésiter. Il ne ment pas quand il me conseille la mort mais encore une fois se serait les oublier. Mon corps est pourriture, je ne mérite que ces crachats sanglants de zombies aveugles. Mais je continue mon chemin, tournant le dos à ceux qui m'aiment. Ils ne sont pas assez bien pour moi. Je suis une loque et ma culotte s'humidifie doucement. Je voudrais dire non. Il ne me vient qu'adieu.

16 novembre 2008

Le malade imaginaire.

Finis de rire, j'avoue. Je ne m'en sortirai pas avec quelques mensonges ou avec des sourires hypocrites. Je joue avec les mots, avec les gens. Machiavélique et manipulatrice comme ils diraient tous. Je me suis souillée de maux pour pouvoir mieux prouver ma déchéance. En vérité je suis pitoyable et j'adore ça. Tout détruire pour se trouver de nouvelles raisons de mourir. C'est d'un ridicule et pourtant. Je cauchemarde chaque nuit, que le croque mitaine vienne me chercher et qu'elle me hurle encore sa haine au visage. Je me sens sale de l'aimer alors que je ne devrais pas. D'être trop proche de gens que j'indiffère. D'être jalouse de gens débiles que je déteste. Mon problème est mon arrogance destructrice, ma soif de vie et cette douleur au creux de ventre. Je gâche tout, alors ne me pardonne surtout pas. Pars loin de moi, tu seras heureuse dans d'autres bras.

14 novembre 2008

Ciao bella.

Plus rien, allez vous faire enculer mes chers amis.

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